Un jeune garçon en train de faire ses devoirs dans sa chambre regarde par la fenêtre.
« Tiens ? La pluie s’arrête enfin, remarque-t-il. Qu’est-ce que… ? Waouh ! Tata ! Tata Patricia !
— Qu’est-ce qu’il y a ? demande l’intéressée d’un ton impatient en arrivant dans la chambre. Angel, j’espère que tu ne m’as pas dérangée pour rien.
— Regarde par la fenêtre, tata.
— Qu’est-ce que… ? Oh ! »
Comme lui, elle a remarqué le superbe arc-en-ciel qui est apparu avec la fin de la pluie.
« Un arc-en-ciel comme ça en février et à Paris, c’est rare ! dit-elle avec admiration.
— Regarde tata, d’ici on dirait que Notre-Dame est au pied de l’arc-en-ciel.
— C’est vrai, dit-elle. Mais tu sais bien que ce n’est qu’une illusion d’optique.
— je sais, acquiesce Angel. Mais c’est quand même vachement beau.
— Angel Descouleurs ! dit soudain sa tante sur un ton de reproche mêlé d’amusement. On ne dit pas “vachement”.
— Tata… Bon, il faut que je continue mes devoirs. j’ai encore plein de trucs à faire.
— Alors moi je retourne à mon repassage. Mais évite de me déranger comme ça tout le temps, parce que tu vas finir par ne plus avoir de vêtements secs !
— D’accord tata… »
Pendant ce temps, au sommet de la cathédrale Notre-Dame justement, un étrange phénomène se produit : l’air semble trembloter, puis un petit arc-en-ciel apparaît. Un oiseau multicolore sort de son arche en volant et se pose, tandis que le petit arc-en-ciel disparaît aussi rapidement qu’il est apparu. Ce phénomène s’est produit au milieu du toit de la cathédrale et n’a donc eu aucun témoin. L’oiseau marche tranquillement jusqu’au bord du toit puis regarde la foule en dessous.
« Me voici donc sur la planète Terre, dit-il d’une voix masculine. Quel monde ! Ça va être comme chercher une aiguille dans une meule de foin !
— Il faut pourtant le trouver, dit une voix féminine désincarnée, faisant un étrange écho. Il est notre seul espoir.
— Je sais, je sais… dit l’oiseau en levant la tête. Bon, puisque c’est comme ça, autant que je commence tout de suite. »
L’oiseau déploie ses ailes et décolle du toit.
Le lendemain matin, Angel descend du bus qu’il prend tous les matins et marche vers son lycée.
« Hé, Angel, attends-moi ! »
Angel se retourne. C’est sa meilleure amie Lydia Maçon qui court vers lui. Elle s’arrête en face de lui, essoufflée.
« C’était pas la peine de courir, dit Angel. Je t’aurais attendue.
— Trop… tard, réplique Lydia en respirant bruyamment. Ca va ?
— Bof, comme tous les matins. J’arrive pas à être en forme le matin.
— Paresseux ! s’écrie Lydia en rigolant. Tu vas pouvoir dormir cet après-midi. Roger est pas là.
— Comment tu sais ça ?
— C’était écrit sur le panneau des absences hier, t’as pas regardé ?
— C’est vrai ! se rend compte Angel. J’avais complètement oublié. En voilà une bonne nouvelle. Savoir que le prof d’histoire-géo est absent, rien de tel pour bien commencer la journée.
— Regarde Angel !
— Quoi ? »
Angel suit la direction que Lydia montre du doigt. Devant eux, une vingtaine de pigeons picorent des miettes de pain laissées sur le trottoir. Angel ne comprend pas l’intérêt que porte Lydia à ces pigeons (Note de l’Auteur : Paris est la capitale des pigeons. Ils y forment une société secrète au but unique : assurer l’approvisionnement régulier de la société pigeonne en miettes de pain), quand il voit soudain ce qu’a vu Lydia : parmi tous ces oiseaux gris, il y a une tache colorée. C’est un oiseau multicolore, de la même taille que les pigeons mais avec le plumage coloré d’un oiseau exotique. Son comportement est aussi étrange que son apparence : au lieu de se jeter sur la nourriture comme les autres oiseaux, il se fraie un chemin vers nos deux jeunes amis, puis s’arrête à un mètre d’eux.
« Tu sais quel genre d’oiseau c’est ? demande Lydia.
— J’en sais rien, répond Angel en s’agenouillant pour mieux le voir. Ça doit être un oiseau exotique. On dirait une perruche mais j’en ai jamais vues d’aussi grosses.
— Une perruche ? Il a pas vraiment le bec d’une perruche. Il ressemble vraiment à un pigeon, à part les couleurs.
— Ça doit être un oiseau échappé de sa cage, dit Angel. Sinon je vois pas ce que ferait un oiseau exotique à Paris.
— C’est marrant, on dirait qu’il t’observe, dit Lydia.
— Tu crois ? »
Angel l’examine. En effet, l’oiseau semble le dévisager. Il bouge la tête constamment, mais son regard reste fixé sur Angel. Ce dernier se sent soudain mal à l’aise. Le regard de l’oiseau lui pèse, et il a l’impression bizarre que derrière ces yeux se cache bien plus qu’une cervelle d’oiseau.
« Bon, euh… si on y allait, dit Angel en se levant. On va être en retard si ça continue.
— OK », dit Lydia.
Le couple d’amis recommence à avancer, dérangeant le groupe de pigeons qui s’envole pour se reposer quelques mètres plus loin. Angel jette un coup d’œil par dessus son épaule. L’oiseau multicolore continue à le suivre du regard. Angel secoue la tête. Il se dit : « Non, je dois rêver » puis décide de ce concentrer sur les prochaines heures de cours.
Il est midi et demie. Angel sort de la cantine avec Lydia.
« Qu’est-ce que tu vas faire maintenant? demande cette dernière.
— Je vais en profiter qu’il fait beau pour passer par le parc avant de rentrer. Tu veux venir avec moi ?
— Désolée, j’ai promis à maman de l’aider au magasin cet après-midi.
— Tant pis. On se voit demain alors ?
— D’accord. À demain Angel !
— À demain Lydia ! »
Angel sort du lycée et se dirige vers le parc (NdlA : non, je ne vous donnerai pas le nom du parc !). Au bout de cinq minutes, il en arrive à l’entrée, y pénètre et prend le chemin de ce qu’il appelle son « jardin secret » : un coin du parc toujours vide, qu’il a découvert par hasard. Il y a un seul banc et cette sorte de clairière est entourée de hauts buissons, la rendant invisible de l’extérieur. Angel arrive dans son jardin secret et s’assied sur le banc. Un petit groupe de pigeons picote le sol tranquillement devant lui. Il sort de son cartable un morceau de pain qu’il a récupéré à la cantine de son lycée et commence à l’émietter. Les pigeons foncent immédiatement sur cette manne. Il sourit.
« Vous ne mangez jamais pour vous jeter ainsi sur la nourriture, dit-il aux pigeons. Tiens, l’oiseau multicolore, tu as faim aussi ? L’oiseau multicolore ? ! »
En effet, l’oiseau qu’il a vu ce matin est sorti d’un buisson et se dirige vers lui. Arrivé devant lui, il se met à parler !
« Bonjour Angel, je t’ai enfin trouvé, dit l’oiseau. Ça a été difficile mais j’y suis arrivé. »
Angel en reste bouche bée. Il se frotte les yeux, mais non, l’oiseau est toujours là.
« Ce n’est pas une hallucination. Je m’appelle Niko et je te cherchais », dit l’oiseau.
Angel se lève soudain.
« Attends ! T’es un oiseau et tu parles. Mais je deviens fou ou quoi ? Hé ! sortez ! Je sais qu’il y a quelqu’un dans les buissons. Arrêtez de vous moquer de moi !
— Tu ne me crois pas, dit Niko, alors regarde ça. »
Niko s’envole en laissant derrière lui une trainée arc-en-ciel, puis il se pose deux mètres plus loin. Son vol a crée une arche d’environ deux mètres de haut devant Angel qui n’en croit pas ses yeux. Sous l’arc-en-ciel, une silhouette apparaît. C’est une jeune femme, vêtue d’une robe multicolore dont la jupe est légèrement translucide. Quand elle se met à parler, sa voix douce et féminine fait un écho étrange, comme si elle venait de partout à la fois.
« Bonjour Angel. Je suis la prêtresse Aniva, de la Confrérie de l’Arc-en-Ciel. C’est moi qui ai envoyé Niko pour te trouver.
— Vous… vous existez réellement, je ne suis pas en train de devenir fou ?
— J’existe bel et bien, dit Aniva, même si ce que tu vois n’est qu’un hologramme. Je vis dans ma base, sur la face cachée du satellite de cette planète.
— La Lune… vous habitez sur la Lune…
— En effet. Je fais, ou plutôt faisais, partie de la Confrérie de l’Arc-en-Ciel. C’était une organisation chargée de maintenir la paix dans la Galaxie. Elle a malheureusement disparu depuis longtemps.
— Comment ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
— Je ne me souviens malheureusement pas. Niko et moi, nous nous sommes réveillés de notre hibernation depuis peu de temps, et notre mémoire a dû être affectée par une trop longue hibernation. Je reste dans ma base à explorer la Galaxie, à la recherche de traces de la Confrérie, ou même peut-être d’autres survivants. Peut-être qu’en retrouvant d’autres restes de la Confrérie, je retrouverai la mémoire.
— Et moi, qu’est-ce que je viens faire là ? demande Angel.
— J’ai détecté la présence d’une énergie maléfique sur cette planète, dit Aniva. Quelque chose d’horrible va apparaître d’ici peu. Tu as été choisi pour contrer cette chose maléfique.
— Attendez ! Choisi ? chose maléfique ? Mais de quoi vous parlez ? !
— Je ne sais pas ce qu’est cette chose maléfique. Ce sera à toi de le découvrir. Quant à la raison pour laquelle toi seul peut posséder le pouvoir de l’Arc-en-Ciel sur cette planète, j’avoue que je n’en sais pas plus que toi.
— Le pouvoir de quoi ? demande Angel.
— Niko, dit Aniva, donne-le-lui.
— D’accord », dit Niko.
Celui-ci s’envole en laissant une trainée arc-en-ciel, puis fait un tour sur lui-même. La trainée formée se condense alors en une chainette portant un gros médaillon, de la taille de la paume d’une main. Celui-ci tombe devant Angel qui le rattrape. Ce médaillon est rond, et un arc-en-ciel y est incrusté.
« C’est l’Amulette Arc-en-Ciel, dit Niko. Mets-la autour de ton cou. »
Angel s’exécute, sans trop savoir ce qui lui arrive.
« Voilà, dit Aniva. Tu es désormais un Combattant de l’Arc-en-Ciel. Ton rôle est de protéger cette planète des agressions dont elle va être victime. Tu dois aussi rechercher tes compagnons et leur révéler leur rôle. Niko t’y aidera.
— Mes compagnons ? »
Aniva tend le bras vers Angel. Un objet en forme d’arc-en-ciel, translucide, cristallin, et illuminé de l’intérieur apparaît et flotte vers Angel.
« Qu’est-ce que c’est ? demande-t-il.
— C’est l’Arc-en-Ciel de Pouvoir, explique Aniva. Il contient les pouvoirs sacrés associés aux couleurs de l’Arc-en-Ciel que tu devras remettre à tes compagnons. Je te le confie. »
À ces mots, l’Arc-en-Ciel de Pouvoir disparaît.
« Qu’est-ce qui s’est passé ?
— C’est normal, dit Aniva. Il suffira de l’appeler pour qu’il apparaisse devant toi. »
Soudain on entend un hurlement d’effroi.
« Qu’est-ce qui se passe ? ! s’écrie Angel.
— Je vais voir », dit Niko.
Il s’envole au dessus du buisson, dans la direction du cri, et revient en battant des ailes à toute vitesse.
« Un monstre s’attaque aux gens dans le parc ! Angel, il faut intervenir ! Transforme-toi !
— Intervenir ? me transformer ? ! mais comment ?
— Décroche l’Amulette de sa chainette et crie : “Amulette Arc-en-Ciel, métamorphose !” », dit Niko.
Sans trop comprendre ce qui lui arrive, Angel tire sur son médaillon qui se décroche de la chainette, lève la main au ciel et hurle : « Amulette Arc-en-Ciel, métamorphose ! ». Une boule de lumière multicolore l’entoure, et il sent une énergie l’envahir. Une fois sa transformation effectuée (NdlA : vous ne croyez tout de même pas que je vais décrire les transformations à chaque fois ! Reportez-vous aux descriptions des personnages pour ça), Angel regarde ses mains, et se rend compte qu’il porte un costume étrange. Il porte des gants blancs montant jusqu’aux coudes et se terminant par un ourlet rouge. Il porte aussi des bottes bleues montant jusqu’aux genoux et se terminant par un ourlet rouge. Son corps est recouvert d’un justaucorps blanc sans manches, avec col en V et pantalon, ainsi qu’un ourlet rouge en pointe au niveau de la taille et des ourlets blancs aux épaules. En se regardant dans une flaque d’eau, il voit l’Amulette Arc-en-Ciel posée au milieu de sa poitrine. Il y pend un morceau de tissu bleu mince et triangulaire, dont la pointe tombe un peu au-dessus de son nombril. Deux autres morceaux de tissu bleu sont accrochés à l’Amulette et à chaque épaule, et retombent jusqu’au milieu dans son dos. Mais le plus étrange est que ses cheveux ne sont plus châtains : ils ont pris les couleurs de l’arc-en-ciel! Angel met ses mains à sa tête en sursautant de surprise.
« Qu’est-ce que… ? »
Il est interrompu par un autre hurlement, qui semble plus proche.
« Vas-y ! dit Aniva, c’est ton rôle de protéger la population. Niko t’y aidera. »
Angel n’a pas le temps de répliquer car l’image d’Aniva disparaît.
« Suis-moi ! crie Niko. Il faut arrêter ce monstre. »
Angel se sent perdu, mais suit Niko à travers les buissons pour se retrouver dans une grand clairière au milieu du parc. Une vingtaine de corps jonchent le sol tandis que des gens s’enfuient.
« Ces gens, est-ce qu’ils sont… ?
— Juste évanouis, dit Niko. On dirait qu’on leur a volé leur énergie. Là ! regarde ! Voilà le monstre ! »
Angel voit une femme courir, poursuivie par ce qui ressemble à un employé d’entretien du parc, si ce n’était sa peau bleue, ses griffes aiguisées et les cornes qui ornent sa tête. il est armé d’un pique-feuilles, mais celui-ci semble avoir une autre fonction. Le monstre rattrape sa cible et la pique. Son pique-feuille se met à briller pendant un instant et la femme s’affaisse, privée de son énergie. Le monstre la laisse tomber et commence à regarder autour de lui, puis se met à parler d’une voix suraigüe et désagréable :
« Alors, à qui le tour maintenant, qui va me donner son énergie ? »
Le sang d’Angel ne fait qu’un tour. La colère l’envahit et il décide d’intervenir. Il saute sur un muret non loin de lui et interpelle le monstre :
« Toi ! je t’ordonne d’arrêter immédiatement ! »
Le monstre, surpris, se retourne vers Angel.
« Et qui es-tu pour oser me parler de cette manière ? dit-il.
— Eh bien, euh… »
Du coin de l’œil, Angel voit la surface irisée d’une flaque d’eau. Les couleurs de l’arc-en-ciel l’inspire et il entonne :
« Les gens vont dans les parcs pour se détendre et respirer un peu, oublier leurs ennuis quotidiens. Toi, tu as osé leur retirer leur seul moment de calme de la journée. Tu vas devoir payer pour ta faute. Prends garde ! Car je suis le messager de l’espoir, Rain Bow !
— Rain Bow ? s’interroge le monstre. Bof, connais pas, jamais entendu parler. Mais on va voir si tu sais aussi bien te battre que parler. Subis l’attaque des feuilles mortes ! »
Une bourrasque souffle soudain et des dizaines de feuilles mortes se mettent à voler à toute vitesse vers Rain Bow. Celui-ci saute du muret mais perd l’équilibre et retombe lourdement par terre.
« Aïe ! »
Heureusement, les feuilles sont passées trop haut, car certaines sont plantées dans le muret ! Rain Bow les regarde, bouche bée. Ces feuilles sont coupantes comme des rasoirs !
« Tu résistes ? On va voir si tu va résister longtemps. Attaque des feuilles mortes ! »
De nouveau des feuilles mortes volent vers Rain Bow, mais celui-ci a le temps de se relever et d’éviter les feuilles coupantes dont la plupart se plantent dans des troncs d’arbre. Le monstre continue à l’attaquer, ce qui l’oblige à détaler tout autour de la clairière.
« Réagis ! crie Niko. Attaque toi aussi !
— Je veux bien, mais comment ? » demande Rain Bow.
Le monstre prépare une nouvelle attaque mais Niko l’en empêche en le frappant à coups de bec. Cela le ralentit pendant quelques secondes, mais il finit par frapper Niko qui est projeté dans un buisson.
« Niko ! » s’écrie Rain Bow.
Il sent la colère monter en lui, et sans trop savoir ce qu’il fait, il porte les mains à son Amulette. Elles y sont recouvertes d’une aura multicolore. Il écarte les bras, puis les ramène d’un coup en criant :
« Rubans Arc-en-Ciel ! »
Deux rubans d’énergie foncent vers le monstre qui les voit arriver trop tard. Il est transpercé par les rubans avec un petit flash de lumière et tombe en poussière. Son pique-feuilles tombe par terre et explose en une boule de lumière qui se brise petites boules scintillantes. Ces dernières volent vers les corps évanouis et y disparaissent. Niko sort du buisson et vole vers Rain Bow.
« Bravo Rain Bow, dit-il, tu es venu à bout de ce monstre et les gens ont récupéré leur énergie. »
Rain Bow ne réagit pas. Il regarde ses mains.
« Que… qu’est-ce que… qu’est-ce que j’ai fait ? » se demande-t-il.
Une des personnes évanouies commence à bouger.
« Rain Bow ! Il se réveillent ! Il faut partir maintenant, dit Niko. Rain Bow, suis-moi ! Angel ! »
Niko pousse Angel comme il peut dans son jardin secret.
« Maintenant reprends ton apparence, dit-il.
— Hein ? Quoi ? Comment ? dit Angel qui semble sortir d’un rêve.
— Je ne sais pas ! Souhaite-le ! »
Angel pense : « je souhaite reprendre mon apparence » et effectivement, son Amulette se met à briller, semble « avaler » son costume, et il se retrouve dans ses vêtements normaux.
« Bien, dit Niko. Tu vois, Aniva avait raison, des ennemis veulent envahir la Terre… Eh ! Angel, tu m’écoutes ? »
Angel prend son cartable et commence à avancer, un peu comme un automate.
« Je vais rentrer, dit-il doucement. Je crois que je suis fatigué.
— D’accord, concède Niko. Ça a dû être un sacré choc pour toi. Eh, Angel ! Mais… attends-moi ! »
Pendant ce temps, dans un lieu indéterminé, une silhouette rumine sa défaite.
« Merde ! Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? Les êtres de cette planète n’étaient pas censés pouvoir se défendre contre nous. Comment ma créature a-t-elle bien pu être vaincue ? »
Ah, ce poste me donne un motif pour essayer d'améliorer ma capacité de lecture en français.
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